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The Crow (2024) : Est-ce le film qui va révolutionner le cinéma ?

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  • Critiques plutôt négatives : Le remake de The Crow (2024) reçoit des avis très défavorables, avec seulement 23% sur Rotten Tomatoes et 29 sur Metacritic. Les critiques évoquent un film lourd, incohérent et manquant de substance, incapable de capturer l’essence de l’original.
  • Incohérences et ennui : Les critiques soulignent une histoire confuse, trop centrée sur l’intrigue au détriment des émotions, ce qui rend difficile l’attachement aux personnages. Le film semble avoir perdu de vue ce qui rendait l’œuvre originale impactante.
  • Distribution et direction : Avec Bill Skarsgård dans le rôle principal et réalisé par Rupert Sanders, le film présente des personnages aux concepts intéressants mais mal exploités. En gros, malgré un potentiel certain, ça ne décolle pas et laisse une impression d’échec retentissant.

 

The Crow 2024 – Ah, où commencer ? Ce film, qui s’annonçait comme le retour tant attendu du héros torturé et des atmosphères gothiques, est finalement tombé à plat comme un soufflé trop cuit. Parmi les critiques, le consensus est bien établi : cette version du film est un véritable désastre. Selon Rotten Tomatoes, seulement 23% des critiques sont positives – un score qui en dit long sur la réception du public. Comparativement, Metacritic lui donne un pitoyable score de 29. Oui, pas de quoi se vanter au dîner.

Dès le départ, le Hollywood Reporter ne mâche pas ses mots. Il qualifie ce film de “gloomfest” (fête de la morosité) qui, au lieu de prendre son envol, reste cloué au sol. Le plus ironique dans tout ça ? Le film a traîné pendant 16 ans dans un développement chaotique, avec une succession de réalisateurs et d’acteurs qui auraient pu créer un véritable chef-d’œuvre. À la place, on se retrouve avec un produit inachevé, une coquille vide et sans âme. Et soyons honnêtes, au moins on a échappé à la version avec Mark Wahlberg. Oui, c’est toujours ça de pris, non ?

Le Rolling Stone va même jusqu’à affirmer que ce film, qui aurait dû être un “franchise-starter”, est désormais bel et bien DOA (Dead On Arrival). En gros, mis à part une bande-annonce alléchante, il n’y a absolument rien à sauver. Cela fait froid dans le dos quand on réalise qu’on a risqué notre temps – sûrement précieux – sur un remake qui se classe parmi les pires de l’histoire.

Passons à The Guardian qui ne prend pas de gants et secoue la tête avec un “total, head-in-hands disaster”. Le film, tourné il y a deux ans, a été lâché sur le public un week-end d’été où les attentes étaient déjà minimes. Il se révèle incohérent, mal fait et fondamentalement inadapté à une large distribution. Parfois, il est difficile de croire qu’un film avec une telle histoire et un tel potentiel puisse passer si complètement à côté de la plaque.

Et où est l’intrigue ? En tournant autour des mêmes thèmes déjà explorés dans le film de 1994, cette version semble avoir oublié ce qui faisait la force de l’histoire de base. Un couple d’amoureux, Eric et Shelly, victimes de meurtres brutaux, avec Eric revenant pour venger sa bien-aimée. C’est un classique, non ? Eh bien, pas ici. Quand les créateurs réduisent la magie émotionnelle d’une telle histoire à un enchaînement d’événements, le résultat est chaotique. The Wrap souligne que lorsque tu brimes la simplicité émotionnelle d’un récit comme celui de The Crow, le tout doit faire sens. Mais le problème, c’est que… ça ne fait pas sens.

La mauvaise nouvelle ne s’arrête pas là. SlashFilm mentionne que le film a “nothing on its mind”. Oui, c’est comme si les réalisateurs avaient oublié ce qu’ils essayaient de dire à travers le récit. Et puis, il ne fait que renforcer l’absurdité autour des décisions dramatiques. On veut quoi ? De la culpabilité et de l’amertume face à la mort et la violence ? Il semblerait que ce ne soit plus à l’ordre du jour.

En revanche, il semblerait que la volonté de complexifier le récit ait transformé un chef-d’œuvre en une créature tentaculaire impossible à appréhender. Cette version de The Crow souffre d’une véritable crise d’identité. La critique de Collider l’illustre parfaitement. Le film fait tellement d’efforts qu’il perd complètement de vue son cœur, sa passion, son âme. On sent que la tentative de créer un arc narratif engageant tombe à l’eau.

Cela signifie-t-il que la production n’a pas compris le propos d’O’Barr ? En effet, IndieWire estime que malgré la scénographie moody et la silhouette menaçante de Skarsgård, le film est “hampered by unfleshed and often confusing mythology”. N’est-ce pas triste ? On a tous un peu envie de sentir quelque chose à propos de la mort d’Eric et Shelly, mais non, on est laissé dans la confusion et le manque de sens.

La voix de Looper est également décourageante. Ce remake semble avoir du mal à donner de l’importance à ses personnages. Au lieu de nous faire ressentir leur douleur, il se contente de les présenter comme des simples véhicules pour projeter nos émotions. Quel gâchis ! Au lieu d’une belle fresque de la douleur humaine, on se retrouve avec un schéma de dramaturgie qui donne plus envie de fuir que de pleurer.

Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’irréfutable plaisir de voir cette « oeuvre », la direction de Rupert Sanders nous plonge dans un monde sombre où Eric Draven (joué par le magnifique Bill Skarsgård) revient en tant que mort-vivant pour venger sa fiancée, Shelly Webster (incarnée par FKA Twigs). Jusqu’ici, ça sonne bien, n’est-ce pas ? Mais attendez, la suite va vous faire plisser les yeux. Ce monde des vivants et des morts se révèle être une simple toile de fond pour des dialogues fades et une action que le scénariste aurait probablement dû brûler dans le feu de l’enfer.

Les personnages sont à peine esquissés. Notre tueur, Vincent Roeg, joue (enfin presque) le rôle du méchant inspiré dans ce remake. Mais même lui, joué par Danny Huston, est juste… là. Pas de gloire, pas d’impact. En avant, la mère de Shelly, Sophia Webster, jouée par Josette Simon, offre une performance plus téléphonée que profondément émouvante. On souffre déjà de la platitude émotionnelle de chacun.

En parlant de performances, qu’est-ce qui est arrivé à notre ami Kronos, également connu sous le nom de fantôme-guide ? Le personnage est censé apporter une profondeur et une guidance à Eric dans ses quêtes vengeresses, mais non. Il semble plutôt réduire l’interaction entre les personnages à une série de clichés.

Il est clair que ce The Crow manque de substance et éprouve des difficultés à captiver son audience. Il aurait pu être un film marquant et poignant, mais il se cantonne à des mécaniques de scénario clichées et des rebondissements sans intérêt. En relisant ces critiques, il devient évident que personne ne souhaite voir un film qui n’apporte rien à la culture cinématographique.

En parlant de culture… Où sont les thèmes profonds ? Que s’est-il passé avec cette exploration des profondeurs de la psyché, de la souffrance et des conflits internes ? C’est comme si on avait pris tous ces éléments et les avions emprisonnés dans une boîte noire, ne laissant que des éclats de ce qu’apportait l’original.

Avez-vous déjà ressenti le besoin de crier après avoir vu un film ? C’est exactement ce qu’on ressent après avoir visionné ce désastre. On se retrouve à faire des allers-retours entre la tristesse et la frustration. Comment un film avec tant de promesses peut-il finir comme ça ?

Il est temps de discuter avec vos amis, de les alerter pour qu’ils ne perdent pas leurs précieuses heures. N’y a-t-il pas un moyen de réparer ce qu’on a fait si mal ? Peut-être, mais pour l’instant, vous feriez mieux de ranger ce film dans la catégorie des réalisations oubliables, ou mieux encore, de l’éviter comme si sa projection pouvait provoquer une mauvaise intuition.

Alors, allez-y, partagez cet article. Peut-être que quelqu’un de votre entourage cherchera à connaître les vérités amères sur The Crow 2024, et qui sait, vous pourrez même initier une discussion animée autour d’un verre. Ce film était censé nous divertir mais il nous a laissé sur notre faim, un peu comme une mauvaise blague qui tourne à la disgrâce. S’il vous plaît, ne laissez pas ce film vous suffoquer !