Les banques prennent conscience des risques du changement climatique sur l’immobilier

  • Les banques commencent enfin à réaliser les conséquences du changement climatique sur le logement.
  • Elles intègrent les risques liés aux catastrophes naturelles dans leurs évaluations de prêts hypothécaires.
  • C’est plutôt rassurant de voir qu’elles se réveillent un peu, mieux vaut tard que jamais !

Les banques commencent enfin à prendre conscience des conséquences du changement climatique sur le logement. Cette prise de conscience est le résultat de nombreuses études récentes qui mettent en lumière les risques encourus par les propriétaires et les institutions financières dans un avenir proche. Il est donc crucial de comprendre comment ces changements climatiques affectent le secteur immobilier et ce que les banques peuvent faire pour s’y adapter.

Tout d’abord, il est important de noter que le changement climatique entraîne une augmentation des catastrophes naturelles, telles que les tempêtes, les inondations et les incendies. En 2023, l’été a été le plus chaud jamais mesuré au niveau mondial, avec une température moyenne de 16,77 °C, soit 0,66 °C au-dessus de la référence1. Ces événements peuvent causer des dommages considérables aux habitations, ce qui peut entraîner des pertes financières importantes pour les propriétaires ainsi que pour les prêteurs hypothécaires.

Par exemple, dans les régions côtières, les maisons sont de plus en plus exposées aux risques d’inondations dues à la montée du niveau de la mer. En 2022, les intempéries ont causé plus d’un milliard d’euros de dégâts aux habitations en France1. Les banques qui financent l’achat de ces maisons doivent prendre en compte ce risque accru et ajuster leurs politiques de prêt en conséquence. Elles pourraient par exemple exiger des garanties supplémentaires ou limiter les prêts aux zones à risque élevé.

Ensuite, le changement climatique peut également affecter la valeur des biens immobiliers. Les maisons situées dans des zones vulnérables aux catastrophes naturelles peuvent voir leur valeur diminuer en raison de la perception du risque par les acheteurs potentiels. Cela peut avoir un impact négatif sur les prêts hypothécaires en cours, car la valeur de la maison servant de garantie pourrait être insuffisant.