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Apple accusé de violer les règles du marché numérique de l’UE: risque d’amendes jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires

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– L’UE a accusé Apple de violer les nouvelles règles du marché numérique en empêchant les développeurs de communiquer directement avec les utilisateurs de l’App Store.
– Apple a la possibilité de répondre aux accusations avant de potentiellement recevoir des amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial.
– Les tensions entre Apple et l’UE ont monté ces derniers mois, avec des développeurs se plaignant des politiques « abusives » de l’entreprise.

Alors Apple a pris un sacré coup sur la tête car l’UE a dans son viseur l’App Store! Oui, tu as bien entendu, la Commission européenne a décidé de pointer du doigt notre cher géant de la tech pour non respect des nouvelles règles du marché numérique de l’UE. Et devine quoi? Cela vient juste après qu’Apple a annoncé qu’il ne lancerait pas l’intelligence artificielle dans l’Union européenne en raison de la réglementation en place. Sacré Apple, toujours dans les mauvais coups!

Selon la Commission européenne, l’App Store d’Apple empêche les développeurs de communiquer directement avec leurs utilisateurs et de leur faire des offres spéciales. C’est ce qu’on appelle l’anti-steering. En gros, Apple ne laisse pas les développeurs faire leur petite tambouille comme ils l’entendent. Margrethe Vestager, la cheffe de la concurrence de l’UE, a déclaré que le fait de ne pas permettre le steering pose problème. Le steering, c’est essentiel pour que les développeurs d’applications dépendent moins des magasins d’applications et pour que les consommateurs aient accès à de meilleures offres. Bon, il semblerait qu’Apple soit un peu trop « gatekeeper » à son goût.

Le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, n’y est pas allé de main morte non plus. Il a carrément déclaré qu’Apple écrase depuis trop longtemps les entreprises innovantes, privant ainsi les consommateurs de nouvelles possibilités et choix. Ouch, ça fait mal!

Maintenant, Apple a la possibilité de répondre aux accusations de l’UE. Si les deux parties ne trouvent pas d’accord, l’UE a le pouvoir d’infliger des amendes qui peuvent représenter jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise, d’ici mars 2025. Autant te dire que ça pourrait faire un sacré trou dans les finances d’Apple!

Les tensions entre Apple et l’UE ne datent pas d’hier. En mars, Bruxelles a ouvert une enquête sur la firme à la pomme pour non-respect des règles de concurrence de l’UE. Si Meta et Alphabet (la maison-mère de Google) sont également dans le collimateur de l’UE, c’est la relation d’Apple avec les développeurs européens qui attire le plus l’attention à Bruxelles.

Déjà en mars, un des membres du Parlement européen qui a négocié la Digital Markets Act avait déclaré que Apple était la cible logique des nouvelles règles, qualifiant l’entreprise de « fruit facile à attraper ». En vertu de la DMA, il est illégal pour les grosses entreprises de la tech de favoriser leurs propres services par rapport à ceux de leurs concurrents. Les développeurs, quant à eux, sont furieux contre les nouvelles conditions imposées par Apple, qualifiant les politiques de l’entreprise d' »abusives », d' »extorsion » et de « punition ridicule ».

Un porte-parole d’Apple, Rob Saunders, s’est voulu rassurant en affirmant que l’entreprise respectait la loi. Il a souligné que tous les développeurs travaillant dans l’UE sur l’App Store avaient la possibilité d’utiliser les nouvelles fonctionnalités mises en place par Apple, notamment la possibilité de rediriger les utilisateurs vers le web pour finaliser leurs achats à des tarifs très compétitifs.

Mais vendredi dernier, Apple a annoncé qu’il ne déploiera pas ses fonctionnalités d’intelligence artificielle dans l’UE cette année en raison de ce qu’elle a décrit comme des « incertitudes réglementaires ». En gros, la firme à la pomme se fait du mauvais sang à cause des exigences d’interopérabilité de la DMA qui pourraient la forcer à compromettre l’intégrité de ses produits au détriment de la vie privée et de la sécurité des données des utilisateurs. Sacré casse-tête!

Et Apple n’est pas la seule entreprise à rejeter la faute sur les nouvelles règles de l’UE pour avoir retardé le déploiement de nouvelles fonctionnalités. L’année dernière, Google a repoussé le lancement en Europe de son concurrent ChatGPT Bard, et plus tôt en juin, Meta a mis en pause ses projets de formation de son IA sur les données personnelles des Européens sur Facebook et Instagram après des discussions avec les régulateurs de la vie privée. Pas facile tous les jours pour les grosses tech!

En fin de compte, l’Europe a du pain sur la planche avec les géants de la tech. Et Apple, en tant que premier à tomber dans le collimateur de l’UE, ne rigole plus. Alors, affaire à suivre! Et n’hésite pas à partager cet article avec tes potes pour qu’ils soient au courant de ce qui se trame dans le monde de la tech! On se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures palpitantes!