Accueil Actualités Tech Vos anciennes identifiants AWS, Azure et Google Cloud mettent-elles votre entreprise en...

Vos anciennes identifiants AWS, Azure et Google Cloud mettent-elles votre entreprise en danger ?

0
Êtes-vous prêt à connecter tous vos fichiers Windows à iCloud Drive ? Découvrez comment !

Résumé de l’article :

  • Les vieilles clés d’accès cloud sont une vraie passoire : Les entreprises continuent d’utiliser des identifiants qui n’expirent jamais, rendant leurs systèmes vulnérables aux attaques.
  • La gestion automatisée des identifiants, c’est la clé : Pour éviter les failles de sécurité, il est essentiel de mettre en place des systèmes qui gèrent automatiquement les clés.
  • Tout le monde doit être vigilant : Que ce soit AWS, Azure ou Google Cloud, la sécurité des données est l’affaire de tous, et il est temps de prendre les mesures nécessaires.

AWS, Azure et Google Cloud : Les identifiants obsolètes mettent en péril nos entreprises

La technologie cloud est un peu comme ce bon vieux canapé du salon : il semble confortable et pratique, mais si vous ne vous en occupez pas, il finira par devenir un vrai repaire de poussière ! Avec l’essor des services comme Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure, et Google Cloud, beaucoup d’entreprises investissent massivement dans ces technologies. Mais attendez une seconde, cette belle émulation de services cloud cache un souci considérable : les identifiants obsolètes.

Un rapport récent de Datadog State of Cloud Security 2024 met le doigt sur quelque chose de crucial : l’utilisation de clés d’accès à long terme. Alors, plongeons dans ce sujet brûlant et voyons pourquoi il faut absolument prêter attention à notre sécurité dans le cloud !

Les identifiants longs : une bombe à retardement

Dites-le avec moi : longs identifiants = gros problèmes. Imaginez que vous ayez un mot de passe super complexe pour votre banque, mais que vous ne le changiez jamais. Drôle, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est exactement ce que font de nombreuses organisations en utilisant des clés d’accès non gérées. Selon le rapport, près de 46 % des organisations ont encore des utilisateurs qui possèdent des identifiants de ce type. C’est surtout dans le domaine du cloud que ça cause de sérieux maux de tête.

Alors, comment fonctionne ce bazar ? Ces clés se cachent dans tout, des codes sources aux images de conteneurs en passant par les fichiers de logs de build, vous permettant d’accéder à des ressources critiques. Chaque minute qu’elles restent en l’état, vous vous exposez un peu plus à des attaques potentielles.

Comparaison des systèmes : Qui est le moins pire ?

Voici un petit tableau sympathique pour visualiser la situation :

Plateforme Cloud % de clés d’accès obsolètes
Google Cloud 62%
AWS IAM 60%
Microsoft Entra ID 46%

Comme vous pouvez le constater, personne ne sort vraiment gagnant. Ce qui est choquant, c’est que ces chiffres montrent une tendance alarmante à la négligence sur les questions de sécurité.

Des solutions qui émergent

Les fournisseurs de cloud tentent d’améliorer les choses, heureusement ! Par exemple, 79 % des seaux Amazon S3 ont mis en place des restrictions d’accès publiques. C’est un pas dans la bonne direction. Cependant, ces identifiants à long terme restent une ombre au tableau et un vrai point aveugle dans nos efforts de sécurité cloud.

Les permissions trop larges : un autre dilemme

L’autre gros souci, c’est ce qu’on appelle les configurations trop permissives. Imaginez un voleur entrant dans votre maison et découvrant que toutes les portes sont ouvertes. Terrifiant, n’est-ce pas ? Malheureusement, environ 18 % des instances EC2 d’AWS et 33 % des machines virtuelles de Google Cloud souffrent de permissions excessives. Cela signifie qu’un attaquant peut facilement voler des identifiants qui lui donneront accès à l’environnement cloud tout entier.

Des intégrations tierces à surveiller

Et ce n’est pas tout ! Parlons des intégrations tierces, un autre sujet sensible. Plus de 10 % d’entre elles présentent des permissions risquées, permettant potentiellement aux fournisseurs d’accéder à des données sensibles ou, pire encore, de s’emparer de l’entier de votre compte AWS. En prime, 2 % de ces rôles ne forcent pas l’utilisation d’External IDs, les rendant vulnérables à ce qu’on appelle une attaque de « confused deputy ». Cela fonctionne comme une vieille blague où un voleur réussit à convaincre un ami de l’aider à cambrioler un autre ami sans qu’il le sache.

Comment se protéger ?

D’après Andrew Krug, le chef de la sécurité chez Datadog, il est irréaliste de penser que ces identifiants à long terme peuvent être gérés de manière sécurisée. Alors que faire ? Voici quelques conseils pratiques :

  • Utiliser des mécanismes d’authentification modernes : Safe is sexy !
  • Favoriser les identifiants temporaires : Osez des clés qui expirent, c’est comme utiliser un mot de passe jetable.
  • Surveiller activement les changements d’API : Les APIs sont souvent le point d’entrée des attaquants.

La vigilance est de mise !

À l’heure de l’accélération digitale, la sécurité dans le cloud n’est pas un luxe, mais une nécessité ! Toutes les entreprises utilisant des services cloud se doivent d’adopter une approche proactive en matière de sécurité. En effet, la protection des identités doit être l’une des priorités des entreprises.

À votre avis, combien de temps avant que nous prenions sérieusement cela en main ? En bref, nous sommes tous dans le même bateau, et il est plus que temps d’ajuster notre ceinture de sécurité !

Pour conclure, les vieilles clés d’accès cloud, bien qu’elles puissent sembler inoffensives, sont une véritable opportunité pour les attaquants. Prenez la sécurité au sérieux et dormez tranquille !

Pourquoi ne pas partager cette info cruciale avec vos connaissances ? Votre réseau mérite d’être au courant des dangers qui rodent dans le ciel de nos données !